Dans les rues et terrains vagues de Lisbonne, la nuit, un jeune éboueur traque un garçon, objet de ses fantasmes, et devient une sorte de fantôme vêtu en latex, enfermé dans ses désirs.
Alfredo, un roi sans couronne sur son lit de mort, est ramené à de lointains souvenirs de jeunesse et se rappelle de l'époque où il rêvait de devenir pompier. La rencontre avec l'instructeur Afonso, du corps des pompiers, ouvre un nouveau chapitre dans la vie des deux jeunes hommes plongés...
Fernando, ornithologue, est emporté par les rapides d'une rivière alors qu'il observe les oiseaux depuis son kayak. Inconscient, il est sauvé par deux chinoises parties faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et qui se sont perdues à la frontière portugaise. Commence pour Fernando...
Délaissé par son épouse Clotilde, Ventura, ouvrier cap-verdien de la banlieue de Lisbonne est perdu entre l'ancien quartier délabré où il a vécu jusqu'à présent et son nouveau logement dans un bloc HLM tout juste achevé. Tous les jeunes paumés que Ventura rencontre deviennent ses propres...
Après avoir rompu avec son petit ami, une femme nommée Odete sombre dans la folie et prétend être enceinte de son voisin Pedro, mort dans un accident de voiture et pleuré par son petit ami Rui.
Diana, une adolescente, cherche le véritable amour, du genre de celui qu’elle reconnaît dans la relation entre son père Gabriel et sa belle-mère Madalena. Elle découvre pourtant que cette dernière a un amant, Miguel, et qu’elle est en train de quitter son père.
Trente ans plus tard, je me rends à Macao où je ne suis jamais revenu depuis mon enfance. J’ai reçu un mail à Lisbonne de Candy, une amie dont je n’avais plus de nouvelles depuis longtemps. Elle disait s’être encore aventurée avec les mauvais garçons et elle me priait de venir à Macao...
Superposant un bijou de la nouvelle vague portugaise et des images actuelles de leur quartier gentrifié, les documentaristes João Pedro Rodrigues et João Rui Guerra da Mata dressent un portrait empreint de poésie de la Lisbonne d’aujourd’hui.