Avec Maman que man, Lionel Soukaz nous transporte dans un tourbillon d’expériences, de sensations, d’émotions et de fulgurances : si la mère manque (que man en verlan), elle ne cesse de brûler (quemar en espagnol), comme une piéta précieuse.
Parce qu'il a tenté de se suicider, la porte de l'asile se referme sur Paul. Un infirmier le guide, le dépouille entièrement de ses habits de ville, lui fait revêtir un pyjama, lui désigne un lit. Paul s'y couche. Les autres pensionnaires l'observent, le surveillent, le palpent : il y a le...