La ville de Leningrad et le blocus pendant la Seconde Guerre mondiale. Pas de mots. Pas de musique. Seuls les sons et les images en noir et blanc d'une ville mourante.
Un village isolé dans le nord-ouest de la Russie abrite un asile psychiatrique situé dans une vieille maison en bois. Le lieu et ses habitants semblent être isolés de toute civilisation. Dans ce cadre immaculé, aucune voix humaine ne se fait entendre, et la douleur se fait silence.
L’hiver. Un arrêt d’autobus dans un bourg de Russie. Les gens attendent le car. Des bribes de dialogues, des fragments de conversations laissent percevoir leur univers. Leur mode de vie et leur comportement sont embrassés dans un unique mouvement de caméra.
Un village sort de la brume. La première personne apparaît. Elle marche. Bientôt, on voit d'autres personnes qui s'affairent. Tout prend place lentement. Peu à peu, on se rend compte que les villageois sont en réalité les patients d'un institut pour handicapés mentaux.
D’un village iranien au Palais Garnier, d'un hôpital de Villejuif au Sud de l’Algérie, des voix s’élèvent... Quatre cinéastes, Julie Deliquet, Karim Moussaoui, Sergei Loznitsa et Jafar Panahi filment des chants de femmes et évoquent à leur façon, le monde où vit chacune d’elle.