Cinématon est une série cinématographique de portraits filmés montrant une personnalité des arts, de la culture ou du spectacle, en un seul gros plan fixe et muet de 3 minutes et demie, dans lesquels elle est libre de faire ce qu'elle veut.
La notion d'homme a-t-elle un sens ? Autrement dit, sous les croyances, les mythes, et surtout sous la multiplicité des structures mentales, peut-on isoler une donnée permanente, valable à travers les lieux, valable à travers l'histoire, sur quoi puisse se fonder la notion d'homme ?
La belle Alix, créée par le grand William Stein, digne héritier du baron Victor Frankenstein, entre dans l'existence à vingt-sept ans et part en quête de la seule chose qu'elle est censée ne jamais pouvoir éprouver : le fichu sentiment amoureux.
Moïse, conscient de sa difficulté à communiquer, demande à Aaron d'être son porte-parole lorsque Dieu lui ordonne de libérer le peuple. Un dialogue s'établit entre les deux hommes dont les conceptions et les mentalités diffèrent.
Anna Magdalena Bach retrace les trente dernières années de la vie de son mari. Les difficultés du quotidien et les rapports parfois houleux qu'il entretenait avec ses nombreux mécènes.
Jean-Marie Straub et Danièle Huillet livrent une interprétation de l’Histoire, en deux parties, à travers des textes de Cesare Pavese. Ils explorent notamment les rapports des hommes aux dieux de la Rome antique, et la résistance au capitalisme de l’Italie moderne.
Le film est une sorte de présentation du livre de Franco Fortini « I Cani del Sinai ». Fortini, un juif italien, lit des extraits du livre sur son aliénation du judaïsme et des relations sociales qui l'entourent, la montée du fascisme en Italie, l'attitude anti-arabe de la culture...
Un jeune homme tente d'élucider la relation entre le personnage historique de César et les mécanismes du pouvoir. Il rencontre successivement des personnages de l'Antiquité : un banquier, un ancien légionnaire, un homme de loi et un homme de lettres.
À la surface paisible du Lac Léman, sur la côte vaudoise duquel il s’est installé, Jean-Marie Straub fait remonter l’histoire d’une résistance locale qui a dessiné le paysage politique suisse de l’après-guerre.
Sur des images de la place de la Bastille, puis de la campagne française, enfin de plusieurs endroits en Égypte, s'entendent des textes, provenant respectivement, d'Engels, des registres des indigents de la fin du XVIIIe siècle et de Mahmoud Hussein.